Qui a épousé Louise de Mecklembourg-Strelitz?

  • Frederick William III of Prussia a épousé Louise de Mecklembourg-Strelitz le . Louise de Mecklembourg-Strelitz avait 17 ans le jour du mariage (17 ans, 9 mois et 14 jours). Frederick William III of Prussia avait 23 ans le jour du mariage (23 ans, 4 mois et 21 jours). L'écart d'âge était de 5 ans, 7 mois et 7 jours.

    Le mariage a duré 16 ans, 6 mois et 25 jours (6050 jours). Le mariage a pris fin le . Cause: mort du conjoint ou de la conjointe

Louise de Mecklembourg-Strelitz: Chronologie de l'état du mariage

Louise de Mecklembourg-Strelitz

Louise de Mecklembourg-Strelitz

Louise Augusta Wilhelmine Amélie de Mecklembourg-Strelitz () est reine de Prusse et épouse de Frédéric-Guillaume III. Connue sous le nom de la reine Louise (ou Louise de Prusse) et d’une très grande beauté, elle devint extrêmement populaire, en particulier pendant la guerre contre les Français.

Dans son livre Stein, l'ennemi de Napoléon, Constantin de Grunwald écrit au chapitre VII consacré à Louise de Prusse :

« Les patriotes d'outre-Rhin ont voué à la mémoire de Louise de Prusse un culte passionné. Ils vénèrent en elle la personnification de toutes les vertus de la femme allemande, ils vénèrent aussi en elle la mère de ce prince Guillaume qui devait devenir Empereur en 1871, la nouvelle Iphigénie qui s'immola au vainqueur à Tilsitt, dans le vain espoir de sauver son pays ; celle enfin qui en assura le relèvement en ramenant le baron Stein au pouvoir ».
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Wedding Rings

Frederick William III of Prussia

Frederick William III of Prussia

Frédéric-Guillaume III (en allemand : Friedrich Wilhelm III), né le à Potsdam et mort le à Berlin, est le cinquième roi de Prusse du à sa mort en 1840 ainsi que prince souverain de Neuchâtel.

Sous son règne, il est confronté aux guerres révolutionnaires puis aux guerres napoléoniennes. Allié dans un premier temps à la France, il se retournera contre elle. En 1806, pressée par la Russie, la Prusse déclare la guerre à la France : l’armée prussienne, malgré sa réputation, est vite défaite, notamment à Iéna et Auerstaedt. Napoléon entre à Berlin ; le roi se replie à Königsberg. En 1807, la Prusse doit signer le traité de Tilsit : l’armée prussienne est réduite à 47 000 hommes et la Prusse est contrainte de procéder à des réformes intérieures (abolition du servage en 1807 ; autonomie accordée aux villes en 1808).

Devant l'occupation française, un profond sentiment national s’éveille alors dans toute l'Allemagne et les Prussiens, sous les ministères du baron vom Stein et du comte von Hardenberg, conservent et entraînent en secret une puissante armée. Mais plus que le roi Frédéric-Guillaume, c’est surtout son épouse Louise qui incarne la résistance face à Napoléon et aux Français. Après la fin de l'occupation, l'armée prussienne, menée par le général Blücher, joue un rôle de premier plan dans la campagne de France (1814). Elle appuie encore de manière décisive l'armée de Wellington pendant les Cent-Jours.

Après la défaite de Napoléon, les vainqueurs de 1815 remodèlent l’Europe au congrès de Vienne. Mais les intérêts de la Prusse sont insuffisamment défendus par un von Hardenberg hésitant face à Metternich, et Frédéric-Guillaume doit céder les territoires acquis lors du troisième partage de la Pologne (1795) et une partie des territoires acquis lors du deuxième partage (1793). En revanche, la Prusse obtient pratiquement toute la Rhénanie et toute la Westphalie (formant la Rhénanie prussienne) ainsi que toute la partie nord de l'ancien électorat de Saxe.

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Mère de Louise de Mecklembourg-Strelitz et ses épouses: