Qui a épousé Winnie Mandela?
Nelson Mandela a épousé Winnie Mandela le . Winnie Mandela avait 21 ans le jour du mariage (21 ans, 8 mois et 19 jours). Nelson Mandela avait 39 ans le jour du mariage (39 ans, 10 mois et 27 jours). L'écart d'âge était de 18 ans, 2 mois et 8 jours.
Le mariage a duré 37 ans, 9 mois et 5 jours (13793 jours). Le mariage a pris fin le . Cause: divorce
Winnie Mandela

Winnie Mandela (de son nom de naissance Nomzamo Winifred Zanyiwe Madikizela), née le à Bizana (province du Cap) et morte le à Johannesbourg (Gauteng), est une femme politique sud-africaine, membre et militante de l'ANC, présidente de la Ligue des femmes de l'ANC (1993-1997), députée et vice-ministre des Arts, de la Culture, de la Science et des Technologies ( 1994-1995) dans le gouvernement Mandela.
Deuxième épouse de Nelson Mandela (1957 à 1996) et mère de ses deux filles, Zenani et Zindzi, elle fut une militante active dans la lutte contre l'apartheid, en particulier durant les années d'incarcération de son mari et des chefs de l'ANC (emprisonnés à Robben Island) quand ces derniers n'étaient pas en exil (Oliver Tambo à Londres). À ce titre, elle fut régulièrement harcelée par les services secrets sud-africains, maintes fois arrêtée, détenue ou assignée à résidence.
Séparée de fait de son mari dès 1992, elle n'exerce pas le rôle de Première dame d'Afrique du Sud quand Nelson Mandela devient président d'Afrique du Sud en 1994, rôle qui est alors attribué à l'une de ses filles puis à Graça Machel que Nelson Mandela épouse en 1998 après avoir divorcé de Winnie deux ans plus tôt.
En raison de ses discours radicaux, de son comportement ou de ses reproches à Nelson Mandela pour avoir, selon elle, trop cédé aux Blancs sud-africains, Winnie Mandela est une « icône controversée » qui a fait l'objet de vives polémiques, y compris au sein de l'ANC, tout en lui attirant la sympathie d'une partie des catégories les moins aisées de la population sud-africaine .
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Nelson Mandela

Nelson Rolihlahla Mandela (prononcé en xhosa [ xoˈliːɬaɬa manˈdeːla]), dont le nom du clan tribal est « Madiba », né le à Mvezo (province du Cap) et mort le à Johannesburg (Gauteng), est un homme d'État sud-africain. Il a été l'un des dirigeants historiques de la lutte contre le système politique institutionnel de ségrégation raciale (apartheid) avant de devenir président de la République d'Afrique du Sud de 1994 à 1999, à la suite des premières élections nationales non ségrégationnistes de l'histoire du pays.
Nelson Mandela entre au Congrès national africain (ANC) en 1943, afin de lutter contre la domination politique, économique et sociale de la minorité blanche et la ségrégation raciale imposée par celle-ci. Devenu avocat, il participe à la lutte non violente contre les lois de l'apartheid, mises en place par le gouvernement du Parti national à partir de 1948. L'ANC est interdit en 1960 et, comme la lutte pacifique ne donne pas de résultats tangibles, Mandela fonde et dirige la branche militaire de l'ANC, Umkhonto we Sizwe, en 1961, qui mène une campagne de sabotage contre des installations publiques et militaires. Le , il est arrêté par la police sud-africaine sur indication de la CIA, puis est condamné à la prison et aux travaux forcés à perpétuité lors du procès de Rivonia. Dès lors, il devient un symbole de la lutte pour l'égalité raciale et bénéficie d'un soutien international croissant.
Après vingt-sept années d'emprisonnement dans des conditions souvent difficiles et après avoir refusé d'être libéré pour rester en cohérence avec ses convictions, Mandela est relâché le . S'inspirant alors de la pensée ubuntu dans laquelle il a été élevé, il soutient la réconciliation et la négociation avec le gouvernement du président Frederik de Klerk. En 1993, il reçoit avec ce dernier le prix Nobel de la paix pour avoir conjointement et pacifiquement mis fin au régime de l'apartheid et jeté les bases d'une nouvelle Afrique du Sud démocratique.
Après une transition difficile où Frederik De Klerk et lui évitent une guerre civile entre les partisans de l'apartheid, ceux de l'ANC et ceux de l'Inkhata à dominante zoulou, Nelson Mandela devient le premier président noir d'Afrique du Sud en 1994. Il mène une politique de réconciliation nationale entre Noirs et Blancs ; il lutte contre les inégalités économiques, mais néglige le combat contre le sida, en pleine expansion en Afrique du Sud. Après un unique mandat, il se retire de la vie politique active, mais continue à soutenir publiquement le Congrès national africain tout en condamnant ses dérives.
Impliqué par la suite dans plusieurs associations de lutte contre la pauvreté ou contre le sida, il demeure une personnalité mondialement reconnue en faveur de la défense des droits de l'Homme. Il est salué comme le père d'une Afrique du Sud multiethnique et pleinement démocratique, qualifiée de « nation arc-en-ciel », même si le pays souffre d'inégalités économiques, de tensions sociales et de replis communautaires.
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